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L’IA peut-elle sauver Maurice ?

  • Photo du rédacteur: Shailesh Jhugroo
    Shailesh Jhugroo
  • 7 nov. 2023
  • 2 min de lecture

Il y a un mois, j'ai eu une conversation passionnante avec une personnalité politique éminente de Maurice. Selon lui, le peuple mauricien n’est pas encore préparé à un changement radical, une révélation enveloppée au plus profond de ses convictions.

En pénétrant dans le vif du sujet, il a exposé le tissu délicat de la société mauricienne. Dressant un tableau lamentable, il a révélé le manque de maturité politique qui empêche la population de s’unir pour former une seule force. Au lieu de cela, a-t-il déploré, ils restent confinés entre les murs des divisions sectaires, étouffant le potentiel d’action collective et de progrès.L’atmosphère crépitait d’un sentiment d’introspection alors que nous contemplions les obstacles qui nous attendent, freinant le saut audacieux vers un avenir transformateur.

Ses sages paroles étaient que le changement prend du temps. Nous n'avons pas le temps, lui ai-je dit. Nous sommes confrontés à une crise existentielle : le réchauffement climatique, l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation du nombre de cyclones, notre incapacité à atteindre l’autosuffisance alimentaire, sans parler de la forte probabilité d’une guerre mondiale ou régionale, placent Maurice dans une situation précaire.Au moment où nous avions fini de discuter, le soleil projetait de longues ombres sur le paysage mauricien. Les couleurs vibrantes de l’île semblaient faire écho à la richesse de son histoire, une tapisserie tissée d’histoires de triomphes et de luttes. Pourtant, au milieu de ce contexte remarquable, la réalité pressante de la préparation immature de la nation à un changement radical ressortait comme un puzzle non résolu, aspirant à une résolution.

En rentrant chez moi, je me demande si l'IA pourrait être utilisée pour rassembler les gens, en particulier le pouvoir manipulateur de l'IA ? Cela n’a rien de nouveau : les récits de tout problème ou conflit ont toujours été contrôlés par ceux qui s’y intéressent profondément. Il n’est pas surprenant que les médias soient contrôlés par les riches et les puissants. L’histoire est souvent racontée du point de vue de l’oppresseur ou du vainqueur – à l’instar de Robert Clive qui est toujours considéré comme un héros national britannique. Il n’y a pas si longtemps, la télévision et les journaux étaient les outils les plus influents. Désormais, ce sont YouTube, Facebook, Instagram, Tiktok, X, etc. utilisés par les influenceurs des réseaux sociaux.


L'IA change la donne, car c'est un outil qui peut réduire le coût de l'exercice de l'influence.


Yuval Harari affirme que l'IA a piraté le système d'exploitation de la civilisation humaine. Il n’est pas difficile de comprendre ce concept quand on voit des tout-petits et même des bébés interagir déjà avec des téléphones, des comprimés pour libérer de la dopamine ! (remarque : lire des livres libère de la sérotonine, ce qui est bien meilleur pour votre esprit et votre corps). Rester conscient est une bataille difficile


Est-ce mal d'utiliser l'IA pour une bonne action ? comme pour unir le peuple mauricien dans le développement d’une identité mauricienne commune ? Cela me rappelle ici qu'aucune bonne action ne reste impunie... Je suppose que l'histoire nous le dira.




 
 
 

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